2011 s'achève...

Ben Ali en 2011

2011 fut une année éprouvante. Enfin, cela dépend où vous étiez. Si vous étiez en Tunisie, en Egypte, en Somalie, en Syrie, ça a été une année particulièrement fatiguante. Vous avez une petite chance a fortiori qu'elle se soit mal terminée si vous vous appelez Mouammar, Kim, Steve ou Silvio. Mais qu'en a-t-il été pour moi?

2011 a mal commencé, le milieu était très nul, mais ça se termine bien.

Oui, j'ai commencé cette année en me fâchant à mort avec A. et avec la perte d'un être cher, et j'ai ensuite perdu mon temps et mon énergie avec L., qui m'a plus exténué qu'autre chose. La première moitié a été comme la seconde moitié de 2010: l'année des traîtres. Mais qu'en est-il, sinon? Grâce à cela, je suis parvenu à me reconstruire. Oui, j'ai touché le fond en 2011: mais j'ai tapé du pied et j'ai percé la surface de l'eau.

J'ai découvert de merveilleux amis et de merveilleuses amies, dont une en exil à présent, mais que j'apprécierai toujours. J'ai fini mon premier roman, et si mes tentatives pour le publier se sont soldées par des échecs, cela reste grandiose. J'en ai fini avec la prépa avec une deuxième sous-admissibilité et j'ai découvert la fac. Je me suis découvert des passions, redécouvert des liens, fomenté de nouveaux projets. Et puis, de toute façon, c'est bientôt la fin du monde, alors...

En bref, une excellente année à vous tous, chers camarades, et à bientôt!