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Journal intime pas intime

22 janvier 2012

Blog fermé. envie qui me manque.

Blog fermé. envie qui me manque.

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19 janvier 2012

On dira ce qu'on voudra...

...Mais je ne sais pas quoi répondre à un type qui me lance "suce ma bite".

19 janvier 2012

Vis-à-vis de mon manque de revue littéraire...

...Par un pari idiot et parce qu'on me l'a offert pour mes 21 ans, je lis en ce moment Guerre et Paix. C'est bien, mais c'est gros. La guerre dans le titre est pour le chaos que vous pouvez créer en lançant ce livre; la paix, pour la joie que vous aurez en le terminant.


"J'ai pris un cours de lecture rapide de vingt minutes sur Guerre et Paix de Léon Tolstoï. Ca parle de la Russie."

Woody Allen

18 janvier 2012

Rock the Karma

honorius

"Un syptôme de la dépression est le manque total de logique" (Dictionnaire médical)

Y'a des jours où, comme dirait l'autre, on ferait bien de rester couché. D'autres où on a bien fait de se lever.

Le nombre de fois où le karma, qui s'était montré si bon à soi ces derniers temps, vous revient en plein dans la gueule.

Le karma est bon quand vous réussissez vos objectifs, que vous écrivez plutôt bien, que vos amis sont géniaux, que même la baisouliette vous êtes garantie.

Et puis vous n'avez plus de nouvelles, vous perdez des trucs, vous échouez à d'autres, vous êtes encore seul et célibataire, vous vous faites rosser d'importance et des gens disparaissent, même.

Le retour de karma, c'est un peu le retour de flammes assuré.

15 janvier 2012

Et si Napoléon était resté sur l'île d'Elbe?

honorius

"Sans empire, les empereurs se fanent et s'étiolent" (photo Gala)


La figure de Napoléon était, au temps jadis, la préférée des amateurs d'uchronie: et dans un premier temps, l'admiration pour l'homme m'avait poussé à tenter d'en écrire une; l'ultime tentative d'hégémonie française sur le monde. J'ai écrit 200 très mauvaises pages sans talent puis j'ai abandonné, et c'était mieux comme ça.

Mais une idée a fini par germer: et si au lieu de renouer avec une gloire qu'il avait poursuivie et qu'il n'aurait jamais atteinte (comment l'Empire français aurait-il pu résister, en se battant en permanence contre toute l'Europe et le monde?), Napoléon avait accepté son sort? Et s'il était resté dans son royaume d'opérette sur l'île d'Elbe que les Empires d'Europe avaient consenti à lui laisser? Il se serait sans doute suffi d'un traitement suffisant depuis la France, qui refusait de lui verser un sou... Et la petite île serait devenue, sous la dynastie enracinée des Bonaparte, une espèce de Monaco insulaire, un royaume d'opérette comme l'Europe en compte tant...

Sans retour de Napoléon en France, pas de Cent-Jours, et donc la Sainte-Alliance ne s'acharne pas encore plus sur le pays après Waterloo, et la Grande-Bretagne ne peut plus tellement se réaffirmer comme une puissance militaire sur le continent avec le duc de Wellington. Voilà pour faire: de même, si les Bonaparte n'ont pas d'os à ronger, et c'est bien plus lourd de conséquences, Louis-Napoléon Bonaparte ne décide pas de venir jeter le trouble dans la Deuxième République naissante puis ensuite effectuer son coup d'Etat... Quelles seraient les conséquences en Europe, sans Second Empire?

Ce sera sans doute mon futur projet.

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14 janvier 2012

Everyday is exactly the same

honorius

"They need a big black cock" (Chuck Norris, 2012)


Semaine parfaite sur toute la ligne. Entre mes espoirs rassérénés dans le journalisme, l'amitié au beau fixe, le rire et les larmes, les trouvailles et les inventions, je ne sais pas pourquoi je serais malheureux maintenant. Et surtout, surtout, le renouveau amoureux que j'attendais tant. Pas l'Amour avec un grand A, celui avec un petit a.

Maintenant que tout s'accomplit pour le mieux en cette nouvelle année, je ne sais pas ce que j'attends, si je suis au firmament ou si tout devra à nouveau s'effondrer.

L'avenir me fait peur, mais enfin, le présent me plaît autant que le passé.

Pourvu que ça dure.

9 janvier 2012

Pensées, numéro 6

honorius

"zzzzzzzzzzzz"


-Quand j'ai commencé à suivre les 1001 livres à lire avant de mourir, j'aurais dû me douter qu'il y aurait des mises à jour.

-Evangile selon Saint Matthieu, 28, 20.

Ev-Je connais des personnes si rares que si elles étaient des Pokémon, il faudrait les attraper à la Masterball.

8 janvier 2012

Bonne année mon cul

honorius

"Cul de poule"

"Janvier est de très loin le mois le plus saumâtre, le plus grumeleux, le moins pétillant de l'année.
Les plus sous-doués d'entre vous auront remarqué que janvier débute le premier. Je veux dire que ce n'est pas moi qui ai commencé.
Et qu'est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassées d'imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone pour vous rappeler l'inexorable progression de votre compte à rebours avant le départ vers le Père-Lachaise...
Dieu merci, cet hiver, afin de m'épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j'ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de "Bonjour à tous", j'ai mis "Bonne année mon cul". C'est net, c'est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire."

P. Desproges, Chroniques de la haine ordinaire, 3 février 1986

7 janvier 2012

Les crimes de Snowtown (Justin Kurzel, 2011)

honorius

"Sans wombats, on se débrouille comme on peut" (John Howard)

Soyons clair: même s'ils ont une culture très intéressante certainement et surtout des animaux très rigolos (qui n'a jamais eu envie d'adopter un wombat, je vous le demande?), je n'ai que très peu d'attraits pour l'Australie. Peuple de bagnards, désert inhospitalier, île géante: si vous me parlez de l'Australie je vous dirai bof. Au niveau du cinéma, évidemment que j'aime bien, ils ont quand même fait Mad Max, vous me direz. Mais j'avais particulièrement adoré Animal Kingdom (même si je l'ai vu après une nuit blanche, mais passons): enfin un thriller authentique sur une famille de gangsters, capable de prendre aux tripes par un défoulement de violence absolue sans oublier le pan psychologique, qui faisait tout le charme du film. Si vous croyiez que la mère dans Black Swan était une brute sadique, elle apparaissait comme Mère Teresa en comparaison à la grand-mère d'Animal Kingdom. Just sayin'.

C'est donc avec un très bon espoir que je suis allé au cinéma voir Les crimes de Snowtown (Snowtown en VO), nouveau film sur la violence australienne, fait et sorti après Animal Kingdom. La source pour l'intrigue? La cavale meurtrière de John Bunting, Robert Wagner et James Vlassakis, qui attaquèrent, torturèrent et tuèrent sauvagement onze personnes à la fin des années 1990 en Australie du Sud, qu'ils soupçonnaient de pédophilie, d'être homosexuels ou juste d'avoir une sale gueule. Ils les stockaient dans de gros bidons d'essence. Parfois dans leurs propres maisons; parfois des gens qui vivaient avec eux: James Vlassakis participa au meurtre de deux de ses demi-frères, et John Bunting était le beau-père de Vlassakis. Gasp.

Je suis venu voir une amélioration d'Animal Kingdom. Et j'ai revu Animal Kingdom. En plus gore.

Les mêmes ingrédients sont là. L'entrée directe et brutale, dès le premier coup, dans un patelin pauvre, où les enfants sont abrutis devant la télé, où drogues, flingues, tatouages guerriers, pédophiles, violeurs et meutriers se partagent le balcon d'en-face. Les gens indifférents à la violence pourtant omniprésente. C'est sans doute très réaliste, mais on a l'impression que ça finit par être un peu too much, cet étalage de misère morale et physique, il finit par prendre littéralement à la gorge. Et ce n'est que le début.

D'abord, mauvais point: pour garder cette atmosphère, on use et on abuse des longues séquences où la caméra semble tourner à vide, le dialogue est réduit au maximum: c'est chouette le minimalisme, mais à la longue ça gave. Et surtout, surtout, là où se distingue Snowtown, c'est la surenchère constante, extrême et dérangeante dans la violence, montrée à l'écran: que ça place le spectateur en position de voyeur et donc de complice, certes, mais là... Et clac, la tête du kangourou, et boum la tête de la chienne, et zoum la bite dans le cul du demi-frère, et zing l'ongle arraché aux tenailles. Je n'adhère pas tellement: cela fait pratiquement un peu trop dans l'imitation et la compétition avec Animal Kingdom.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: le film a un plan psychologique particulièrement bien tourné, ou comment on finit par éprouver de la sympathie pour des assassins et on se retrouve propulsé et englué dans leur entreprise. L'interprète de John Bunting, Daniel Henshall, est une véritable révélation: au début trop bonhomme et aimable pour être tout à fait honnête, il devient l'un des meilleurs tueurs en série de l'histoire du cinéma, glaçant et psychotique au possible.

Bref: allez voir ce film, en évitant d'avoir ces prédecesseurs sur l'esprit; et surtout en ayant le coeur bien accroché.

Snowtown, de Justin Kurzel, avec Daniel Henshall et Lucas Pittaway, sorti le 19 mai 2011 en Australie

6 janvier 2012

Something I can never have

honorius

"Pécho des poulettes c'est bien trop mainstream, je préfère nourrir des pigeons"

Qu'est-ce que la honte? Une vieille amie, un ancien prédateur, un scorpion qui frappe mon coeur amer.

Les regrets ont failli me tuer à tellement de reprises. A présent se croise la honte, avec eux.

La honte de quoi? La honte de ne pas arriver à me maîtriser, la honte d'éprouver des sentiments au-delà de l'amitié et de l'affection, la honte de moi-même, la pitié envers moi-même.

Cette honte qui me parcourt les veines, qui me comprime le cerveau jusqu'à ce que ma tête explose, ce dégoût de moi-même qui en découle... Ce sont des sentiments si connus.

Il suffit que je repense à elles, avec qui je me voyais bâtir ma vie et avec qui j'ai tout gâché. Maintenant la peur de tout stopper me retient... Et me castre absolument.

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